PRÉHISTOIRE
Site archéologique non organisé
Un atelier de production de colorants organiques était situé à Aletsomouri. Le site comprend une série de neuf bassins creusés dans la roche avec des canaux et des vestiges de murs en pierre. Il remonte au Minoen Moyen II-B (environ 1800/1700 avant J.-C.) et grâce aux analyses, trois colorants (violet, jaune, et rouge) ont été identifiés ainsi que de la lanoline et de l’huile associée à la laine de mouton.
PRÉHISTOIRE
L’antique cité d’Amnisos dominait la vallée fertile de Karteros. Le nom d’Amnisos (a-mi-ni-so) apparaît sur de nombreuses tablettes en écriture linéaire B découverte dans le palais de Knossos et est illustré par de nombreux écrivains grecs anciens comme Homère et Strabon. Au terme de plusieurs campagnes de fouilles, les plus importantes ont été menées sur les contreforts ouest et est de la colline de Paleochora. Au pied des contreforts occidentaux, un sanctuaire aux temps historiques a été fouillé, qui, selon une inscription, était dédié au dieu Zeus Thenatas. Le sanctuaire s’élève au sommet d’un édifice datant de l’époque minoenne moyenne, et fut fréquenté de l’époque protogéométrique à l’époque romaine. Au pied est de la colline, un bâtiment de la période MM III – MR I a été entièrement dégagé. Les fresques aux motifs végétaux de lys découvertes à l’intérieur sont désignées sous le nom de la « Villa aux Lys ». Lors des travaux d’entretien du sanctuaire de Zeus Thenatas et après les nouvelles fouilles menées à l’ouest, un habitat de la période du Minoen Récent (MR III) a été mis au jour.
PÉRIODE ARCHAÏQUE JUSQU’À L’ÈRE ROMAINE
Site archéologique non organisé
Les traces d’habitation et funéraire d’Anavlochos remontent à la fin de l’Âge du Bronze tardif. Un secteur entier et bien défini, le « Quartier de la Forge », s’est révélé dans l’agglomération urbaine, où tous les indices d’une fabrication intense d’objets en fer ont été retrouvés entre le milieu du 8ème et le début du 7ème siècle avant J.-C. Des tumuli de pierre ont été découverts dans la nécropole et la fouille de l’un d’entre eux a révélé un imposant monument circulaire en calcaire local, délimité par un mur d’enceinte de 15 mètres de diamètre. Le monticule recouvrait une petite fosse voûtée, où étaient déposés quinze artéfacts intacts et cinq épées. La datation de la nécropole se situe entre 750 et 650 avant J.-C. Sur le versant « Kato Plai » un sanctuaire a été mis au jour, accommodé d’une table et de ses ustensiles liturgiques, lequel reste fréquenté dès le 10ème siècle avant J.-C. et jusqu’au moins au 5ème siècle avant J.-C. Des figurines et des tuiles en argile, ainsi que des figurines représentant des animaux (1070-450 avant J.-C.) ont été découverts nichés dans des dépôts votifs et dans des cavités rocheuses autour du site du sanctuaire.
PRÉHISTOIRE
Site archéologique non organisé
Une colonie de la période pré-palatiale, 3200-2700 avant J.-C., a été étudiée. Le site naturellement protégé, renforcé par un mur de fortification, abritait un nombre considérable de réservoirs de stockage, dans lesquels des résidus d’huile d’olive et de vin ont été exhumés et constituaient les premiers exemples de culture et d’exploitation d’oliviers et de raisins.
PÉRIODE ARCHAÏQUE JUSQU’À L’ÈRE ROMAINE,
PÉRIODE BYZANTINE
La fondation d’Aptera se situe à l’époque géométrique, bien que la ville soit illustrée sur les tablettes en écriture linéaire B de Knossos (A-pa-ta-wa). Elle atteint son apogée à l’époque classique-hellénistique, une phase au cours de laquelle ses sanctuaires sont organisés, le centre-ville est doté de murs fortifiés périphériques de 3 480 m de long dans lequel est construit le théâtre. Au 4ème siècle avant J.-C., elle frappe ses propres pièces et entre le 3ème et le 2ème siècle avant J.-C., elle tisse des relations avec les grands centres du territoire hellénistique. Durant l’époque romaine (69 avant J.-C. – 365 après J.-C.), la cité connut un nouvel essor, comme en attestent les grands édifices publics qui subsistent de nos jours. Son occupation se prolonge jusqu’aux années byzantines (7ème siècle après J.-C.) lorsqu’elle fut détruite par un fort tremblement de terre. Le pillage par des pirates sarrasins marquèrent sa destruction finale. Le centre du site archéologique abrite le temple bipartite attribué au culte d’Apollon et d’Artémis, le théâtre, les citernes romaines, les bains et le bâtiment qui abritait le conseil des citoyens, le « Vouleuterion ».
PRÉHISTOIRE
La superficie estimée du palais d’archanès est presque similaire à celles de Knossos et de Phaistos. La partie principale du palais est située à Ano Archanès, dans un quartier localisé sous le nom « Tourkogitonia ». Parmi les différentes découvertes archéologiques fouillées, figurent, entre autres, une entrée monumentale dotée d’un propylée, plusieurs pièces, des escaliers, une lucarne, des entrepôts de stockage ainsi qu’une partie de la cour centrale du palais. D’autres parties du palais ont été également retrouvées dans la ville. Des citernes, une partie d’un théâtre antique, des aires de stockage des archives du palais ainsi qu’une partie de ses murs ont été fouillés.
L’édifice était constitué probablement de deux niveaux dont les murs étaient décorés de fresques. La construction du palais Archanès remonte vraisemblablement vers 1900 avant J.-C., synchrone avec les autres palais minoens importants de la région plus vaste. Il fut détruit par deux tremblements de terre vers 1700 et vers 1600 avant J.-C. Reconstruit à chaque fois sur les ruines des précédents, il fut définitivement détruit vers 1450 avant J.-C., toutefois l’occupation du site s’est prolongée jusqu’à environ 1200 avant J.-C.
PRÉHISTOIRE
Sur une superficie d’environ 20 ha, couverte de vignes, d’oliviers, de cyprès, de pins et de lauriers, s’étend la nécropole de Fourni dans laquelle des édifices funéraires ont été dégagés. La fréquentation du cimetière remonte à 2400 avant J.-C. jusqu’à 1200 avant J.-C. Il était implanté dans la partie sud au sommet de la colline. La plupart des bâtiments funéraires ont été fréquentés pendant plusieurs années et se caractérisent par des sépultures successives. Chaque groupe comporte plus d’une phase temporelle.
PRÉHISTOIRE
La configuration de la nécropole semble indiquer qu’elle fut la base d’un plan organisé. L’usage principal du cimetière se situe dans la période Finale Palatiale/Post-Palatiale, vers 1450-1200 avant J.-C. De nombreuses tombes à chambre funéraire, taillées à même la roche dans lesquelles on accède par un escalier ou une route, et organisées spatialement en groupes, ont été découvertes. Des pierres brutes et des colonnes en forme de dalles semblent avoir été utilisées pour marquer certaines tombes. La plupart étaient des tombes familiales, consacrées à usage successif, et parmi lesquelles des tombes de guerriers ont été retrouvées. Le thème des sanctuaires reflète des concepts religieux, dans la mesure où la présence de symboles sacrés est très courante, tels que la double hache et les cornes de consécration. Un nombre considérable de vases proviennent du cimetière, tandis que la parure d’armement en bronze et d’outils est remarquable et la variété des bijoux et des sceaux en argile est impressionnante.
PRÉHISTOIRE
Site archéologique non organisé
PÉRIODE ARCHAÏQUE JUSQU’À L’ÈRE ROMAINE,
PRÉHISTOIRE
Axos, construite sur les contreforts nord de l’Ida, à 550 m d’altitude, était autrefois l’une des villes les plus importantes de Crète.
Les premiers vestiges archéologiques remontent au Minoen Ancien. Cependant, une habitation continue de la région est attestée à partir du Minoen Récent. La cité connut une prospérité remarquable, principalement durant la période archaïque, mais également durant l’époque hellénistique et romaine.
Dans les contreforts orientaux de l’acropole, une partie de l’habitat hellénistique de l’antique Axos a été découverte. Au pied sud-ouest de l’acropole, les fouilles ont mis au jour une partie de l’ancienne nécropole, renfermant des sépultures datant de l’époque archaïque, hellénistique et romaine. À environ 700 m de l’ancienne acropole, sur les contreforts nord de la colline Halapa, des tombes voûtées de l’époque romaine sont visibles en groupes. Les tombes sont en partie taillées dans la roche, construite avec une structure maçonnée.
Sur le versant oriental de l’ancienne acropole, les vestiges du sanctuaire d’Aphrodite ainsi qu’un certain nombre de figurines en argile et de votifs en bronze ont été fouillés.
PÉRIODE ARCHAÏQUE JUSQU’À L’ÈRE ROMAINE
Site archéologique non organisé
Les traces d’activités humaines du site remontent au Néolithique Final et au début de l’Âge du bronze. Considéré comme le plus bel exemple de ville archaïque grecque de la région égéenne, elle fut habitée du 7ème au 5ème siècle avant J.-C., et les rues pavées menaient à un lieu de rencontre à ciel ouvert, la soi-disant « salle à manger commune », « Andreion », « bâtiment public commémoratif ». L’activité de la majorité de ces bâtiments se concentrait sur la surveillance de la production et de la consommation alimentaire. Les bâtiments étaient réservés pour la production et pour le stockage ainsi que les salles pour les repas publics et les célébrations communautaires. La destruction de la ville dans le premier quart du Ve siècle avant J.-C. est probablement lié à la politique expansionniste d’Ieraptyna. Le site fut repeuplé au 3ème siècle avant J.-C. pendant une brève période.
PRÉHISTOIRE
La “villa” de Vathypetrou est située à Piso Livadia, au sud-est du Mont Yiouchta en Crète. Selon l’archéologue grec Marinatos, le complexe de bâtiments suivait les standards architecturaux des palais, néanmoins il n’a jamais été complètement achevé. Le « palais » accueille les ailes est et ouest. Marinatos a dissocié deux phases de construction sur l’aile occidentale du « palais ». La première phase remonte au début de la période du Minoen Récent IA, vers 1580 avant J.-C. et sa période de construction a duré environ 30 ans. Vers 1550 avant J.-C., l’aile ouest a probablement été détruite par un séisme. Ultérieurement, les pièces de sa partie sud furent réutilisées comme ferme exploitant un domaine agricole et atelier artisanal. Les nouvelles campagnes de fouilles menées à Vathypetro ont suggéré que la « villa » était en réalité un complexe de deux bâtiments distincts, appartenant à un habitat plus vaste.
PRÉHISTOIRE
Site archéologique non organisé
La colonie de Chalasmenos à Monastiraki, Iérapétra, datant du Minoen Récent IIC était relativement vaste pour cette période, comprenant 4 000m² et témoigne d’un certain degré d’urbanisme. Le village est découpé en quatre quadrants, constitués de chemins grossièrement pavés, tandis qu’au centre du village se trouvait un espace ouvert (platia). À l’extrémité nord-est du site, a été dégagé un sanctuaire communal accompagné de nombreuses figurines de « divinités aux bras levés », des fils à l’image de serpents, des dalles, des vases en terre cuite en forme de panier et des pithos. Dans l’habitat néopalatial (1200 avant J.-C. – 1050 avant J.-C.) sur le site « Chalasmenos », un grand bâtiment central abritant onze pièces a été étudié et livré de précieuses découvertes. Plusieurs maisons présentant des détails architecturaux intéressants ont été identifiées ainsi que trois bâtiments, notamment Megara, précurseurs des valeurs du début de l’Âge du Fer.
Un sanctuaire a été fouillé avec une vaste structure, constitué de deux pièces avec un mur horizontal. Des tessons de six grandes figurines de « divinités aux bras levés » et d’autres objets rituels ont été retrouvés. Une tombe voûtée de la période post-palatiale (1100-1000 avant J.-C.) a été mise au jour à deux cents mètres au sud-ouest de la colonie de Chalasmenos. Elle renfermait cinq sépultures, accompagnées de 27 artéfacts en argile de divers types, allant des amphores au skyphos, ainsi que des perles.
PRÉHISTOIRE
Site archéologique non organisé
Au Sommet de la colline Souvlotos Muri, un bâtiment de la période paléo-palatiale a été mis au jour. Sa forme est ellipsoïdale, élément rare pour les données minoennes, abritant dix pièces articulées radialement autour d’une petite cour intérieure pavée avec un réservoir d’eau. Le plan ellipsoïde a été considéré par certains chercheurs comme fortuit, toutefois, il est fort probable qu’il soit dû à l’inclinaison du terrain ou à l’existence de murs courbes de bâtiments antérieurs. Un sanctuaire domestique a été retrouvé à l’intérieur de l’habitation.
PRÉHISTOIRE
Les premiers habitants s’installèrent à Chrysokamino vers 3000 avant J.-C. Très vite, un atelier métallurgique fut créé pour la production de cuivre, lequel fut exploité dans cette région pendant près d’un millénaire. La phase principale de production de cuivre se situe entre la fin de la période pré-palatiale et le début de la période paléo-palatiale. Les minerais de cuivre sont d’importation de la mer Égée, tels que Kythnos et Lavrio. À Chrysokamino, on ne fondait que le cuivre. Le cuivre produit était transporté dans d’autres régions, où il était refondu et moulé pour la confection d’objets en cuivre. Aucun vestige architectural n’a été retrouvé, à l’exception d’une chaumière voûtée avec foyer probablement destinée aux cuisines.
PÉRIODE ARCHAÏQUE JUSQU’À L’ÈRE ROMAINE,
PRÉHISTOIRE
Site archéologique non organisé
Sur la côte nord de l’île, des ruines de murs et une quantité considérable de poteries témoignent d’une activité datant du Néolithique Final (4500-3000 avant J.-C.). Une forte présence est observée au cours de la période minoenne moyenne (2100-1600 avant J.-C.), lorsque la colonie balnéaire fut construite dans la partie nord-ouest de l’île. Les habitants se consacraient, entre autres, dans le traitement et la production de la pourpre et la colonie était un comptoir commercial important dans le réseau de navigation minoen. Comme les palais minoens de Crète (vers 1450 avant J.-C.), le village de Chryssi fut également détruit. L’île resta inhabitée jusqu’à l’époque hellénistique. À cette époque, une forte présence est signalée dans la partie occidentale de l’île, tandis que dans la partie orientale, des vestiges architecturaux d’une éventuelle fortification hellénistique étaient identifiés, constitués d’un mur d’enceinte de 200 m de long, à côté duquel subsistent deux tours. L’occupation de Chryssi à l’époque romaine est liée au rapide essor économique de la cité romaine d’Iérapétra, sur la côte voisine. Une présence intense est marquée cette fois autour de l’église d’Agios Nikolaos (à l’ouest de l’île), où l’on identifie une abondance de vestiges architecturaux (maisons, cimetière, réservoir) et de céramiques.
PÉRIODE ARCHAÏQUE JUSQU’À L’ÈRE ROMAINE
Site archéologique non organisé
Dans la seconde moitié du 8ème siècle, Dryros se développa puis devint une cité-État. Le centre religieux et administratif de la ville était situé dans la région séparée par un ensellement. Dryros occupait une position clé sur les plaines fertiles et sur la route qui relie la Crète centrale à la Crète de l’est, entre le mont Kadiston (Sainte Croix) et Diktis. La ville prospéra jusqu’à l’époque hellénistique.
Dans la « nécropole » de Dryros, ont été explorées des tombes de la période géométrique tardive/période orientale ancienne, lesquelles appartiennent au type de tumuli (espaces carrés ou rectangulaires composés de murs en pierre à faible hauteur). Elles étaient disposées en groupes de deux ou trois autour d’un tombeau Minoen voûté central. Les tombes sont rectangulaires, creusées dans la roche avec des murs en pierres sèches. Des objets remarquables côtoyaient les sépultures. L’un des premiers temples grecs connus (8ème-7ème siècle avant J.-C.) est dédié à Apollo Delphinius ou Apollo Pythius. Le centre du temple principal abritait un foyer flanqué de deux colonnes, dans l’angle sud-ouest un piédestal bâti et une banquette pour les offrandes. Les éléments architecturaux du temple rappellent les sanctuaires « minoens » et « grecs ». L’inscription gravée nous renseigne sur le serment de fidélité des jeunes Drériens.
PÉRIODE ARCHAÏQUE JUSQU’À L’ÈRE ROMAINE,
PÉRIODE BYZANTINE,
PRÉHISTOIRE
La cité antique révèle principalement des traces d’occupation depuis l’époque géométrique jusqu’au début de l’époque byzantine, toutefois les preuves de fréquentation et d’occupation continue du site sont produites depuis l’âge du Bronze ancien (3ème millénaire avant J.-C.) jusqu’aux années les plus récentes.
Dans la partie occidentale de la colline de Prine, domine la nécropole d’Orthi Petra qui, selon les données de fouilles récentes, commence à la fin de la période protogéométriques (870/850 avant J.-C.) pour atteindre l’époque archaïque (600/550 avant J.-C.). Sur une partie de la célèbre nécropole, des phases hellénistique et romaine de la ville antique, des bâtiments et des rues pavées ont été dévoilées. En outre, un quartier entier de la période hellénistique abritant des habitations et un propylée pentastyle de style dorique (400 avant J.-C.) avec l’enceinte du sanctuaire ont été fouillés sur le site de Nissi sur la colline occidentale de l’actuelle Eleftherna. Les monuments et les indices matériels sont disséminés dans toute la région, tandis que dans la partie nord de l’acropole, au sommet de la colline de Prine, les vestiges de fondation remontent principalement à l’époque romaine et paléochrétienne. À cet emplacement, se situe le centre intemporel de la ville antique comme en témoignent les vestiges architecturaux des différentes phases chronologiques.
PRÉHISTOIRE
Site archéologique non organisé
Au nord du village d’Episkopi, une nécropole (MR IIIA – IIIC) composée de tombes à chambre et des sépultures dans des larnax a été exhumée. La quantité considérable d’offrandes en ’argile, un important dépôt de vases d’importation de Grèce continentale et de la Canée et les sarcophages richement décorés témoignent de l’existence d’une colonie prospère, installée du MR-IIIA au MR-IIIC, laquelle entretenait des relations aussi bien avec la Grèce continentale que la Crète occidentale. Le cimetière fut vraisemblablement fréquenté pendant la période Minoen Ancien selon les vestiges fouillés d’une amphore et d’un vase en forme d’oiseau.
PRÉHISTOIRE
Site archéologique non organisé
Au sommet de la colline, seules quelques figurines nichées dans des cavités rocheuses ont été retrouvées, alors qu’aucune trace de construction n’a été observée.
PÉRIODE ARCHAÏQUE JUSQU’À L’ÈRE ROMAINE,
PRÉHISTOIRE
Site archéologique non organisé
PRÉHISTOIRE
L’antique Falasarna est située à l’extrémité occidentale du cap de Gramvousa, sur la côte ouest de la Crète et était qualifiée comme l’une des villes les plus puissantes de Crète à l’époque hellénistique. L’origine de son nom est attribuée à la nymphe, l’héroïne locale Falasarna. Les fouilles réalisées révèlent que les lieux ont été occupés dès l’époque minoenne. Toutefois, les découvertes du cimetière attestent de l’organisation de la ville à l’époque archaïque (début du 6ème siècle avant J.-C.). Pendant le 4ème et 3ème siècle, la cité antique fut très active, devint une puissance maritime sur les routes commerciales de la Méditerranée occidentale, se fortifie, construisit de prestigieux temples et des édifices publics et frappa ses propres pièces. Falasarna était un refuge de pirates, finalement détruit par les Romains en 67 avant J.-C. Le cimetière couvre une période allant de la période archaïque à la période hellénistique et renferme des sépultures dans de larges pithos, des tranchées creusées dans le sol, des tombes en forme de caisson et enfouies dans le sol naturel.
PRÉHISTOIRE
La chambre de forme quasiment carrée, mesurant 3,40×3,65 m, d’une surface 12,40 m² et de 3,80 de hauteur, est constituée de calcaires en forme de dalle soigneusement sculptés. Pour la construction de sa toiture pyramidale, les quatre côtés convergent, construits selon la méthode d’exposition bien connue. Il manque quelques pierres à la structure de la coupole, dans la partie pentue, dans lequel le tombeau a été sculpté à une époque inconnue.
PRÉHISTOIRE
Le palais minoen de Galata est situé sur la colline, Galatiani Kefala, dans la partie sud-ouest de la province Pediade. L’évidence qui ressort de l’étude du palais est qu’il existe un lien avec la salle centrale des grands palais mycéniens, démontré par le grand foyer central entouré de piliers. Le palais de Galata couvre une superficie totale de 0,4 hectares incluant les cours extérieures et les rues, presque autant que le palais de Zakros. La quantité considérable d’ustensiles et d’outils en pierre retrouvés dans l’enceinte du palais témoigne du développement d’une activité spécialisée dans la préparation des aliments. L’aile a été reconstruite sur la précédente, la cuisine est un ajout, les rues pavées ont été aménagées au sud-est ainsi que la cour centrale, l’aile ouest a été construite.
Les premiers ouvrages ont été réalisés pendant la période du Minoen Moyen (1700-1650 avant J.-C.), tandis que l’ensemble du complexe palatial fut édifié plus tardivement, à l’apogée des nouveaux palais. (1650-1600 avant J.-C.). De 1600 à 1500 avant J.-C. s’amorça le déclin et l’habitat fut envahi par les troglodytes. Durant la période qui s’ensuit, le bâtiment tomba en ruine.
PÉRIODE ARCHAÏQUE JUSQU’À L’ÈRE ROMAINE,
PÉRIODE BYZANTINE,
PRÉHISTOIRE
Gortyne, la cité la plus grande de Crète avec Knossos, est habitée depuis le Néolithique. Au 7ème siècle avant J.-C., un sanctuaire fut érigé sur l’acropole – sur les ruines d’un sanctuaire plus ancien- identifié avec celui d’Athéna Poliouchos. Dans le même temps, les bourgades dispersées furent probablement abandonnées au profit d’un habitat situé au sud dans la plaine, dont le centre était initialement la région autour du temple d’Apollon Pythien. Au cours des périodes archaïques et classiques, l’agora a été créée dans la région située au sud du conservatoire romain et des bâtiments ou structures représentatifs ont été érigés, parmi lesquels un bâtiment circulaire portant à l’origine la célèbre « Grande Inscription », un code juridique du 5ème siècle avant J.-C. À l’époque hellénistique, la cité prospère et se fortifie. Elle dirige les communes crétoises, forme diverses alliances et rivalise dans une guerre civile avec Knossos pour le contrôle de l’île. Au milieu du 2ème siècle avant J.-C., elle ruina la cité de Phaistos, obtenant le contrôle exclusif de la plaine de Messara et devenant la capitale de la province de Crète et de Cyrénaïque. On y trouve entre autres, l’aqueduc, les nymphées, les thermes, le théâtre romain, le conservatoire romain, l’amphithéâtre, l’hippodrome, tandis que les bâtiments plus anciens ont été reconstruits. Au début de l’ère chrétienne, le peuplement était limité aux zones de la Métropole et des Dix Saints.
PRÉHISTOIRE
Site archéologique organisé avec aire de stationnement, guichet pour l’achat de tickets, infrastructures pour personnes handicapées, WC.
Village de l’époque néopalatiale, construit sur un coteau, proche du bord de mer. Il abritait un palais qui fut détruit avec la ville qui l’entourait en 1450 avant J.-C., en même temps que les autres palais minoens. Le village fut à nouveau habité pour être finalement abandonné vers 1200 avant J.-C.
Le palais dans lequel siégeait le haut dignitaire local, est situé au sommet de la colline, à l’ouest d’une cour de forme rectangulaire, desservant plusieurs logements privés ayant une entrée. Il représentait le centre, voire l’agora, de la colonie. Une volée de marches en forme de Γ repose sur le côté sud du palais, face à la cour. De là, il semble que les spectateurs assistaient à des cérémonies religieuses. L’intérieur du palais était articulé en diverses salles officielles ainsi que des lieux de stockage desservant de vastes pièces à l’étage supérieur. Au nord du palais et en retrait, un sanctuaire fut dégagé, dédié à la déesse serpent minoenne dont on accédait par une impasse. La pièce de forme carrée (3 x 4 m) était aménagée d’une table à offrande pour y déposer les objets de culte, dont certains furent exhumés lors des fouilles : figurines en argile d’une déesse aux bras levés, un autel tripode et des fils en forme de serpent. À 200 m de la ville minoenne de Gournia sur le site de Sfungaras, près de 150 sépultures de pithos et un sarcophage en argile, larnakès, ont été mises au jour, datant du Minoen Moyen I au Minoen Récent IA. Les pithos avaient été disposés à l’envers sur les corps des morts en position fœtale, où se côtoyaient de nombreuses coupes décorées provenant également de la région. Au nord du village de Gournia, se trouvait un cimetière comprenant des tombes à maison. Une seconde nécropole abritant des tombes en abris-sous-roches et des pithos était localisée à 500 m plus au nord et dont les grandes dimensions semblent souligner l’appartenance à un groupe de statut social élevé.
PÉRIODE ARCHAÏQUE JUSQU’À L’ÈRE ROMAINE
Site archéologique non organisé
Non loin du village de Gra Lygia, deux tombes à chambres creusées dans la roche tendre contenant des sépultures en larnakès, larnax, en argile ont été mises au jour. Le mobilier funéraire renfermait des poteries décorées, des faïences et des perles de verre, un fin parapet en cristal et des outils en bronze.
PÉRIODE ARCHAÏQUE JUSQU’À L’ÈRE ROMAINE
Accessible depuis divers points de l’agglomération contemporaine
Iérapétra (Ierapytna) était considérée comme l’une des villes les plus importantes de Crète dans l’Antiquité. À partir de 145 avant J.-C. jusqu’en 110 avant J.-C., elle conquiert et détruit Praisos et d’autres villes, imposant sa domination sur la Crète orientale, à l’exception d’Itano. Son apogée est attestée par les pièces frappées d’argent à l’effigie de la déesse Tyché qui circulait entre 110 et 80 avant J.-C.
La conquête romaine a marqué le début d’une nouvelle période de croissance et de prospérité et a transformé Iérapétra en une ville commerciale et cosmopolite. Elle abritait de luxueuses demeures parées de mosaïques, un théâtre, un amphithéâtre et un conservatoire, un aqueduc, des bains publics, un bassin pour les « luttes », de remarquables monuments funéraires ornés de sculptures d’un art raffiné. La description en détail du grand théâtre fut rendue par le voyageur Onorio Belli. Le bâtiment mis à jour est un exemple typique de théâtre romain. 6 rangs de gradins conservés ont été fouillés et l’euripus, le canal servant à l’écoulement des eaux de pluie à l’extérieur du théâtre fut également localisé. Il date du début du IIe siècle après J.-C. et fut vraisemblablement construit sous l’empire d’Hadrien.
PÉRIODE ARCHAÏQUE JUSQU’À L’ÈRE ROMAINE
Photographies de sites archéologiques
Des traces d’installations de différentes époques sont dispersées dans la vaste région de Kalos Chorio, qui devait être un port important durant les différentes époques. Les vestiges conservés n’ont pas été privilégiés dans l’exploration archéologique et il n’a pas été possible de discerner les bâtiments publics des sanctuaires. Les inscriptions mentionnent un temple d’Athéna Poliadas. Le type de four à tirage vertical correspond au four de potiers romain situé et exploré près de la rivière Kalos Potamos dans la région de Kalos Chorio. Composé de deux volumes, il est constitué de la chambre de chauffe et de la gueule de son foyer au niveau bas et dans la partie haute, la sole et un fond perforé sur lequel les récipients étaient empilés et la chambre de cuisson. De forme circulaire avec un diamètre de 4m environ, il avait une hauteur de 3.15 m lors de sa découverte. Le four, exceptionnellement en bon état, représente l’un des rares exemples à avoir conservé la sole et la chambre de cuisson. La région se trouvait sur le territoire de Lato, du côté sud-est, sur la route d’Iérapétra.
PÉRIODE ARCHAÏQUE JUSQU’À L’ÈRE ROMAINE,
PÉRIODE BYZANTINE
Site archéologique non organisé
Résolument tournée vers le commerce maritime, la cité Itano a prospéré pendant la période classique et surtout pendant les périodes hellénistique et romaine. La ville abritait deux Acropoles fortifiées et un port, tandis que des ruines de maisons, un temple et des murs ont été retrouvés dans la « ville ». Itanos fut une base militaire sous Ptolémée, lesquels y avaient établi une garnison, à partir de 267/6 avant J.-C. jusqu’en 145 avant J.-C. Dans la région plus étendue d’Itanos, la présence de sanctuaires a été relevée : sur le territoire de la ville, au Cap nommé Samonion dans l’Antiquité, l’actuel Cap Sidero, se trouvait le sanctuaire de l’Athéna minoenne ou samonienne. Sa création remonte à la mythologie rapportant l’expédition argonautique lorsque les Argonautes, assaillis par une tempête et les flots furieux, furent contraints de naviguer vers le cap Salmonide après avoir échappé au géant Talos, gardien de la Crète, grâce aux charmes et la ruse de Médée. Admirablement bien raconté, ce poème épique nous est narré par Apollonios de Rhodes. Sur le site de Vamies, on a également découvert un petit sanctuaire dédié à la déesse Déméter, lequel aurait appartenu au territoire de l’antique Itano. Sa fréquentation sans interruption remonte de l’époque archaïque à l’époque hellénistique. Enfin, sur la colline au nord surplombant la ville d’Itanos, se trouvait une nécropole, fréquentée de la période géométrique à la période hellénistique. La basilique d’Itano occupe une place importante dans le peuplement du début de la période byzantine. Des recherches récentes ont mis en évidence que la basilique I fut érigée sur un site où préexistaient des édifices, dont certains furent incorporés à la basilique et d’autres détruits lors de sa construction. Pour la construction de la basilique, on a utilisé des blocs de grès et de calcaire gris, dont les artisans récupéraient sur d’anciens bâtiments. Quatre phases de construction ou de rénovation sont identifiées dans le monument.
PRÉHISTOIRE
Le village de kalochorafitis est situé à Messara, en Crète, entre les villages de Lagolio et Skourvoula, au nord de Phaistos. À l’est du village, se trouve l’emplacement de Stavros, duquel quatre tombes à chambre funéraire sculptées datant du Minoen Récent (MR) IIIB ont été mises au jour.
PÉRIODE ARCHAÏQUE JUSQU’À L’ÈRE ROMAINE
Accessible depuis divers points de l’agglomération contemporaine
Région réputée pour son archéologie, principalement grâce aux vastes nécropoles des périodes hellénistique et romaine. Elle est reconnue comme ayant été le port de la ville de l’antique Lato, et ce, à la fin du IIIe/début du IIe siècle avant J.-C., sans doute en raison de son expansion dans la navigation et du commerce, elle commence à gagner plus de pouvoir et d’importance que la ville intérieure, laquelle est progressivement désertée par sa population qui émigra vers le port, phénomène connu que l’on retrouve à l’époque moderne. À la fin de la période hellénistique et principalement romaine, c’était une ville florissante dans l’est de la Crète.
La nécropole de Stavros est située au sud-ouest de la ville moderne d’Agios Nikolaos et couvre la période de la seconde moitié du 3ème siècle avant J.-C. jusqu’au 2ème siècle après J.-C. Le second cimetière de Kamara, Potamos, ainsi nommé, est situé au nord du précédent, datant du 1er siècle après J.-C., tandis que le troisième est localisé sur une colline sur le site de « Kazarma », au nord du cimetière de Potamos et à l’ouest de la ville antique. Les tombes sont typologiquement référencées en quatre types : à toit recouvert de tuiles, en forme de fosse simple, à maison et au mur maçonné. Le mobilier funéraire exprime une communication intense avec le reste du monde grec, principalement son côté oriental.
PRÉHISTOIRE
Site archéologique non organisé
Le village prit naissance après l’effondrement de la civilisation crétoise mycénienne, vers 1200-1100 avant J.-C. Il s’étale sur trois sommets, Karfi, Mikri et Megali Koprana.
Deux cimetières ont été excavés sur le site de l’Atsividero et sur celui de Ta Mnimata. Des habitations, des bâtiments publics et des sanctuaires ont été identifiés. Parmi les découvertes remarquables du site, figurent les figurines de la déesse aux bras levés, debout, dans une posture de prière ou de bénédiction, avec un corps tubulaire et un oiseau sur la tête. Au même endroit, se trouvait un sanctuaire culminant de la période du Minoen Moyen.
L’un des cimetières remarquables de la période MR IIIC, par sa superficie et son association avec l’un des refuges d’habitation les plus importants, est le cimetière qui s’étend sur les sites d’Astovidero et de Ta Mnimata à Karfi. Le cimetière est divisé en deux sections : la partie sud et la partie est. Il se trouve à Astovidero, à l’est de Mikri et Megali Koprana, et le plus vaste est placé à Ta Mnimata entre Karfi et Megali Koprana.
PRÉHISTOIRE
Site archéologique non organisé
Dans la baie de Karoumes, à l’extrémité orientale de la Crète, entre Zakros et Palaikastro, deux édifices mégalithiques ont été fouillés, appelés « Avant-poste de la Mère » et « Avant-poste de la mer », datés d’environ 1750-1700 avant J.-C. Le second édifice révèle un atelier spécialisé dans le traitement de la pourpre pour la préparation des colorants. Un imposant dépôt de coquilles d’huîtres a été retrouvé, pouvant atteindre 10 cm à certains endroits, mêlé aux restes de brisures produits par le cassage nécessaire à leur transformation, alors que les déchets ne sont pas issus de l’alimentation ou employés comme appât.
PÉRIODE ARCHAÏQUE JUSQU’À L’ÈRE ROMAINE,
PÉRIODE BYZANTINE,
PRÉHISTOIRE
La ville moderne de La Canée est fondée sur le site d’une ancienne ville crétoise importante, Kydonia. Les découvertes archéologiques mises au jour lors des campagnes de fouilles sur la colline côtière de « Kastelli » et dans le quartier voisin « Splantzia », Vieille Ville de La Canée, couvrent toutes les phases chronologiques de la civilisation minoenne. L’habitat du Minoen Ancien le plus important de la Crète occidentale est située dans la ville de La Canée, dont la colline Kastelli est établie comme centre. Au cours de du Minoen Moyen (première moitié du 2ème millénaire avant J.-C.), la colonie de La Canée prospéra pour devenir un grand centre florissant. Elle fut détruite en 1450 avant J.-C. par un incendie, scellant ainsi les vestiges architecturaux exceptionnels de Kastelli. La cité de Kydonia aux temps historiques serait localisée sur le site de la ville actuelle La Canée. Les vestiges architecturaux datant de la période géométrique et archaïque précoce (1050-650 avant J.-C.) ont laissé peu de traces. À l’époque romaine, elle devint l’un des centres dynamiques de Crète, qui prospéra jusqu’à la fin de l’Antiquité. La nécropole de Kydonia fut fréquentée sans interruption depuis la période du Minoen Moyen jusqu’à la fin de l’Antiquité.
Nos connaissances sur Kydonia des premières années byzantines (3eme siècle après J.-C. – 823) restent peu documentées. La colline de Kastelli était une forteresse naturelle, aussitôt choisie pour la protection du village. La construction du mur byzantin est irrégulière, ovale, et épouse le relief naturel de la colline, orienté sur l’axe E.-O.
PRÉHISTOIRE
Site archéologique non organisé
À l’embouchure de Cha, au nord-est de Monastiraki Iérapétra, apparaissent les ruines d’un village au nom de « Katalymata », retrouvées dans une région relativement difficile d’accès. Le village occupe au moins huit terrasses horizontales de calcaire plat, couvertes de vestiges représentant au moins dix complexes architecturaux, maisons ou groupes de maisons, s’étalant sur une superficie de 3.5 hectares. Le site a servi de « refuge » pendant diverses périodes d’instabilité et témoigne de six phases distinctes d’habitation. L’occupation du site la mieux préservée (la plus longue et la plus intensive) remonte à la période du MR-IIIC (1200-1150 avant J.-C.). Le village comptait probablement une douzaine de maisons, tandis que les structures telles que les murs fortifiés étaient moins bien conservés.
PRÉHISTOIRE
Les fouilles systématiques menées dans le Kalo Chorafi de Mylopotamos ont mis au jour, au sommet d’une colline, un vaste ensemble de bâtiments à la structure assez complexe. La structure architecturale se caractérise par une maçonnerie clairement définie qui, pour une partie, est maintenue à une hauteur supérieure de 1 m, définissant des espaces et marqué par des couloirs carrés ou rectangulaires. Dans certains espaces, des parties enrichies de peintures murales ont été retrouvées, provenant probablement pour certaines d’un étage supérieur. Deux solides murs définissent le complexe au sud-ouest et nord-ouest. Deux phases d’utilisation du bâtiment se confirment dans certaines pièces. La poterie atteste de la fréquentation du site à la période du MMIII – MRI. La présence d’écritures en Linéaire A et Chypro_minoen, ainsi que la découverte d’objets métalliques telles que les plaques d’or, indiquent l’étendue des relations de l’habitat minoen reliant le complexe de bâtiments aux routes d’outre-mer et au système de palais de Crète.
PRÉHISTOIRE
Site archéologique non organisé
Vrontas et Kastro sont deux villages situés dans l’une des régions les plus importantes du début de l’Âge de Fer. Vrontas a été habité de la période post-palatiale à la période géométrique où un cimetière à inhumation géométrique a été exhumé, tandis qu’à Kastro, la continuité d’occupation s’est poursuivie pendant la période géométrique et au début de la période orientale. Une petite pièce rectangulaire dotée d’une entrée au sud et un bas-relief courant le long du mur s’identifiait comme le sanctuaire archaïque de Cavusius, dont la base de pierre servait de support à une grande figurine. Deux tombes à voûtes géométriques sont reliées au village de Kastro, dont l’une a été retrouvée intacte mais pillée. Elle renfermait des vases, une parure d’armement en fer, des perles de verre et autres. Un cimetière comportant des tombes qui remonte entre 1000 et 750 avant J.-C. a également été exploré sur le site de Vrontas. Des tombes de la même époque se trouvent également dans d’autres emplacements de l’est de la Crète, comme à Praisos et à Tourtoulou.
PRÉHISTOIRE
Site archéologique non organisé
Sur la route qui mène de la ville de Sitia au village de Piscokefalo, une villa minoenne à deux étages a été mise au jour. Elle était habitée de 1700 avant J.-C. à 1450 avant J.C. et faisait partie d’un modeste quartier de demeures à l’intérieur des terres de la ville minoenne de Petra.
PÉRIODE ARCHAÏQUE JUSQU’À L’ÈRE ROMAINE,
PÉRIODE BYZANTINE,
PRÉHISTOIRE
Centre le plus important de la civilisation minoenne, Knossos fut occupée sans interruption de la fin du 7ème millénaire jusqu’à l’époque romaine. L’ère néolithique est marquée par une étape de vie agricole technologiquement avancée avec l’utilisation de divers matériaux (outils en pierre et poids de textile). À l’âge du Bronze, avec l’introduction du cuivre, le développement de l’habitat s’est probablement poursuivi. Néanmoins, lors des travaux réalisés pour la construction du palais, de nombreux bâtiments plus anciens ont été détruits. En 1450 avant J.-C., après la destruction partielle de Knossos, les Mycéniens s’installèrent dans la ville, mais sans reconstruire les palais. À l’époque byzantine, Knossos était le siège d’un évêque, tandis que les ruines d’une basilique du 6ème siècle après J.-C. sont encore visibles. À la conquête arabe de la Crète, le port d’Héraklion prend de l’importance, tandis que Knossos commence à décliner. Parmi les monuments du site archéologique, figurent le Palais de Knossos, le Petit Palais, le Palais Royal, la Maison des Fresques, la Maison du Sud, la Maison inexplorée de Knossos, la Maison des invités de Knossos et le Tombeau Royal-Sacré.
PÉRIODE ARCHAÏQUE JUSQU’À L’ÈRE ROMAINE,
PRÉHISTOIRE
Les campagnes de fouilles à Kommos ont révélé une infrastructure portuaire développée. L’habitation s’étend du Minoen Moyen III au Minoen Récent I jusqu’à l’époque romaine. Des maisons minoennes, des bâtiments monumentaux, des ateliers ainsi que trois sanctuaires représentent les principaux vestiges architecturaux. La variété des poteries importées, en particulier celles datant du Minoen Récent I-IIIB, suggère des relations étrangères, un développement du transport maritime et un port local très fréquenté que certains érudits ont lié au palais de Phaistos.
Un sanctuaire du 10ème au 9ème siècle avant J.-C fournit une série rare d’aménagements architecturaux et de dépôts de poterie stratifiées accompagnés d’offrandes, notamment des figurines d’animaux datant de la période protogéométrique à la période romaine. Dans les deux premiers temples, tous deux ouverts à l’est, des ossements d’animaux témoignent de sacrifices rituels. Un sanctuaire au sein du deuxième temple, fondé au 8ème siècle avant J.-C. a été identifié comme étant phénicien. Le troisième temple du 4ème siècle, avec son plan analogue à celui des temples anciens de Driros et Prinias et celui plus récent de Lissos, nous aide à identifier les principaux types de temples uniques en Crète.
PRÉHISTOIRE
Site archéologique non organisé
Sur la route qui mène de la ville de Sitia au village de Piscokefalo, une villa minoenne à deux étages a été mise au jour. Elle était habitée de 1700 avant J.-C. à 1450 avant J.C. et faisait partie d’un modeste quartier de demeures à l’intérieur des terres de la ville minoenne de Petra.
PRÉHISTOIRE
Site archéologique non organisé
Le cimetière à proximité de Krya a été fréquenté de la fin de l’Âge du Bronze jusqu’à la période géométrique. Des tombes à voûte carrée, pseudo-voûtée, à chambres et à fosse ont été fouillées, ainsi que des sépultures déposées dans des fosses naturelles.
PÉRIODE ARCHAÏQUE JUSQU’À L’ÈRE ROMAINE,
PÉRIODE BYZANTINE,
PRÉHISTOIRE
La ville moderne de La Canée est fondée sur le site d’une ancienne ville crétoise importante, Kydonia. Les découvertes archéologiques mises au jour lors des campagnes de fouilles sur la colline côtière de « Kastelli » et dans le quartier voisin « Splantzia », Vieille Ville de La Canée, couvrent toutes les phases chronologiques de la civilisation minoenne. L’habitat du Minoen Ancien le plus important de la Crète occidentale est située dans la ville de La Canée, dont la colline Kastelli est établie comme centre. Au cours de du Minoen Moyen (première moitié du 2ème millénaire avant J.-C.), la colonie de La Canée prospéra pour devenir un grand centre florissant. Elle fut détruite en 1450 avant J.-C. par un incendie, scellant ainsi les vestiges architecturaux exceptionnels de Kastelli. La cité de Kydonia aux temps historiques serait localisée sur le site de la ville actuelle La Canée. Les vestiges architecturaux datant de la période géométrique et archaïque précoce (1050-650 avant J.-C.) ont laissé peu de traces. À l’époque romaine, elle devint l’un des centres dynamiques de Crète, qui prospéra jusqu’à la fin de l’Antiquité. La nécropole de Kydonia fut fréquentée sans interruption depuis la période du Minoen Moyen jusqu’à la fin de l’Antiquité.
Nos connaissances sur Kydonia des premières années byzantines (3eme siècle après J.-C. – 823) restent peu documentées. La colline de Kastelli était une forteresse naturelle, aussitôt choisie pour la protection du village. La construction du mur byzantin est irrégulière, ovale, et épouse le relief naturel de la colline, orienté sur l’axe E.-O.
PÉRIODE ARCHAÏQUE JUSQU’À L’ÈRE ROMAINE
Site archéologique organisé, accessible par route asphaltée depuis Kritsa ou par randonnée sur environ 4 km. Les personnes handicapées peuvent arriver sur le site en auto en empruntant une route spéciale qui mène à une entrée secondaire et un emplacement avec vue sur le site. L’accès du site en fauteuil roulant n’est pas possible, en raison du relief du site. À l’entrée principale se trouve une aire de stationnement et des WC pour les personnes handicapées.
Le centre urbain de la cité-État de Lato est construit sur la route du centre à l’est de la Crète, dans une position naturellement défensive. Les ruines visibles de la ville datent des 4ème et 3ème siècle avant J.-C. Cependant, les découvertes suggèrent qu’elle était déjà occupée dès le 12ème siècle avant J.-C. alors que la ville semble avoir été progressivement abandonnée par sa population qui émigra vers son port, Kamara. Elle abritait deux Acropoles et la ville s’étirait sur les collines. Lato était une cité fortifiée, protégée par des solides murs défensifs et des façades fortifiées de maisons. Entre les Acropoles, des structures en pierre bien conservées de bâtiments publics, tels que l’Agora et le Presbytère ont été exhumées.
Sur le versant sud de l’Acropole, se trouvent les ruines du grand temple de la ville. Le temple, de taille modeste, haut 4 m, comprenait un fronton rectangulaire et un sékos carré où la base de la statue du culte a été trouvée portant une inscription illisible ne permettant pas l’identification de la déesse vénérée. La divinité protectrice de Lato était Ilithyia, dans le sanctuaire de laquelle étaient exposées les résolutions publiques. Entre Agios Nikolaos et Élounda, dans la zone frontalière des anciennes cités-États de Lato et Olundos, se trouvait un sanctuaire dédié à Aphrodite « Aphrodite antique ». Lorsque les conflits entre les deux villes s’intensifièrent non loin du site du sanctuaire géométrique d’une seule pièce, le temple de deux divinités conjointes, Arès et Aphrodite, a été construit au 2ème siècle avant J.-C.
PÉRIODE ARCHAÏQUE JUSQU’À L’ÈRE ROMAINE
Site archéologique non organisé
Dans la partie sud de l’île, se trouve le temple, dont la cour, dotée d’une entrée principale sur le côté étroit à l’est et d’un second vestibule en gradins au nord, est préservée. Le temple fut en grande partie détruit et ses pierres récupérées pour la construction du phare voisin. Adjacent au flanc nord-ouest du temple, ont été fouillés les deux fragments de sa statue de culte colossale représentant une déesse assise sur un trône.
Le théâtre de Lefki est situé sur l’îlot du même nom, à une distance de 3,6 milles nautiques au sud-est de la Crète, au bord de la mer de Lybie. Il a été construit sur la côte nord-ouest de l’île, à 90 m d’altitude du littoral actuel, orienté au nord. Le théâtre avec une capacité de 1000 spectateurs, a été construit au 2ème siècle après J.-C. Les gradins, de forme hémicirculaire, se compose de douze rangées de sièges et épousent l’orchestre constitué d’un demi-cercle légèrement plus grand. La construction de la scène comprend le proskénion et les arrière-plans latéraux. L’accès aux gradins est assuré par deux passages latéraux voûtés. Le théâtre est aujourd’hui enseveli sous le sable.
PÉRIODE ARCHAÏQUE JUSQU’À L’ÈRE ROMAINE,
PÉRIODE BYZANTINE,
PRÉHISTOIRE
L’antique Levina était un port situé dans l’actuel golfe de Lenda, sur la côte sud de la préfecture d’Héraklion. La baie est entourée de deux péninsules, Leonta à l’ouest et Psamidomuri à l’est. Au nord de Leonta, sur le site « Aginaropapouro » ont été identifiés les restes d’un habitat daté du Minoen Ancien, devant appartenir à d’importantes tombes voûtées mises au jour sur les sites « Papoura » et « Gerikampos » à l’ouest et « Zervo » à l’est de la péninsule. La Levina aux beaux temps a fait son apparition à la fin du 6ème -5ème siècle avant J.-C. et, au cours de son histoire, elle a toujours tenu des relations directes ou en dépendance avec sa voisine Gortyne, en devenant son port. La ville a prospéré à partir du 4ème siècle avant J.-C., lorsque l’Asclépios de la ville, d’après les sources anciennes, fut fondé au pied de la colline dans la partie nord du golfe. Durant les années hellénistiques, le sanctuaire, sous la directive de Gortyne, connut sa première phase de développement, tandis qu’à partir de 160-180 après J.-C., lorsqu’elle fut entièrement reconstruite, connut son apogée. La plupart des vestiges du bâtiment de Levina mis au jour, appartiennent à la période romaine, ainsi que les tombes en forme de caisson, seuls témoignages des cimetières de Levina à l’époque romaine. Comme la cité s’étendait jusqu’au golfe de Lenda, mais également plus à l’ouest, puisque les ruines d’une ferme datant de la période hellénistique ont été retrouvés sur le site de Gerokampos, on peut raisonnablement admettre que les cimetières s’étendaient au-delà du cap Psamidomouri, dans la périphérie orientale de la ville de la région des tombes décrites.
PÉRIODE ARCHAÏQUE JUSQU’À L’ÈRE ROMAINE
Lissos était le siège de la Ligue des Montagnes, une alliance politico-économique de villes autonomes. La frappe d’une pièce en or de la Ligue à Lissos fouillée au début du 3ème siècle avant J.-C. certifie sa position au sein de la Ligue. Bien que la ville côtière soit de petite superficie, elle joua le rôle de centre politique, dotée d’un port et centre religieux considéré comme le plus important de la région. Sous l’impressionnant paysage rocheux, se trouve l’Asclépiion, d’où jaillit la source thermale qui passe pour miraculeuse. Le petit temple d’Asclepiios est un édifice datant de l’époque hellénistique portant des inscriptions de Consulat sur sa façade. Le sol conservé à l’intérieur est recouvert de mosaïque qui fut un ajout lors de la restauration pendant l’époque romaine. On dit qu’Asclepios de Lissou guérit la fertilité des femmes et devient par extension protecteur des nourrissons et des enfants en bas-âges. Les ruines de l’ancien promontoire, des constructions portuaires, de l’infrastructure des constructions des théâtres pendant l’époque romaine ainsi que les petites tombes aux voûtes en berceau sur le versant ouest de la vallée sont toujours visibles aujourd’hui.
PÉRIODE ARCHAÏQUE JUSQU’À L’ÈRE ROMAINE,
PÉRIODE BYZANTINE,
PRÉHISTOIRE
Dans les contreforts nord du Mont Dikté, au col de Pediada à Lassithi, à 1 km au nord-est du village actuel de Lyttos, à une altitude de 656 m, se trouvent les ruines de l’une des villes les plus puissantes et probablement les plus anciennes de Crète. Il s’agit de l’antique Lytto ou Lykto, évoquée par de nombreux écrivains grecs, dont Homère. Les ruines visibles aujourd’hui dans le site archéologique sont une phase de construction ultérieure de l’établissement, allant de la période classique à la période romaine, au cours de laquelle la cité a connu un épanouissement particulier. Lyttos était reconnue probablement comme un centre d’habitation jusqu’au 7ème siècle après J.-C. Le Lyttos homérique, identifié avec le ru-ki-to des tablettes en écriture linéaire B de Knossos, n’est pas localisé à ce jour.
PÉRIODE ARCHAÏQUE JUSQU’À L’ÈRE ROMAINE,
PRÉHISTOIRE
Μη οργανωμένος αρχαιολογικός χώρος
Makrygialos, grâce à son excellente situation géographique, semble avoir été habitée par les Minoens et était également fréquentée au début des années archaïques. Reconnue comme une colonie florissante pendant la période romaine, elle s’étendait à l’ouest de la baie, mais également sur le front de mer.
Sur le site de Plakakia, une villa minoenne, qui rappelle les plans de construction d’un palais, a été découverte et remonte à la fin de la période néopalatiale (1480-1425 avant J.-C.). Au centre du complexe est agencée la grande cour centrale autour de laquelle sont formés le reste des logements avec de beaux sols pavés de pierre et des murs solides enduits de mortier, tandis qu’à l’ouest se trouve également une cour. La villa aurait été détruite par un incendie.
À l’ouest de la baie, un vaste complexe de pièces se dévoile autour d’une cour centrale ainsi qu’une citerne à laquelle mène un escalier revêtu de marbre. L’existence de mosaïques et de bains équipés d’un hypocauste a également été établi. Le complexe a dû être utilisé du 1er siècle avant J.-C. au 3ème siècle après J.-C.
PRÉHISTOIRE
Site archéologique organisé avec aire de stationnement, guichet pour l’achat de tickets, cafétéria, infrastructures pour personnes handicapées, WC.
Le complexe palatial a été construit pour la première fois en 1900 avant J.-C., à l’emplacement d’une habitation antérieure et détruit en 1700 avant J.-C. avec les autres centres palatiaux. Il fut reconstruit vers 1650 avant J.-C., sur les ruines de l’ancien, selon les mêmes dimensions et suivant le même plan général organisé, pour être définitivement détruit en 1450 avant J.-C. Les indices d’une occupation postérieure se limitent à quelques édifices pendant la période post-palatiale. Le palais de Malia bénéficie d’une organisation de l’espace ingénieuse. Articulée autour de la cour centrale, chaque aile dispose de zones et d’espaces spécifiques ayant une fonction particulière et distincte. La majorité des ruines qui subsistent aujourd’hui appartiennent au complexe néopalatiale., cependant une partie du premier palais se distingue au nord-ouest du complexe. La partie la plus importante et la plus vaste du palais est l’aile ouest desservant deux étages, comprenant des espaces religieux, des salles de réception et d’évènements cérémonieux ainsi que des vastes entrepôts de stockage.
Un escalier monumental menait à l’étage, où se trouvaient les logements réservés aux locataires du complexe. Les espaces officiels occupaient la partie nord-ouest du complexe palatial. Dans l’aile sud, à deux étages également, se trouvaient des espaces d’habitation ou d’accueil, un petit sanctuaire et une entrée monumentale pavée côté sud. Dans l’aile nord et derrière le portique de la cour centrale se trouve la salle hypostyle, flanqués de six piliers à l’intérieur, soutenant à l’étage la salle des banquets. Dans l’angle sud-ouest du complexe palatial, huit fosses circulaires, initialement couvertes, sont interprétées comme des silos à grains. Autour du palais, s’étend la cité minoenne, l’une des plus importantes de Crète. Parmi les quartiers et maisons individuelles fouillés à ce jour, le plus remarquable est le quartier M ou Mu, Ses bâtiments furent construits vers 1800 avant J.-C. et détruits par un incendie en 1700 avant J.-C., approximativement synchrone avec les premiers palais et autres quartiers de la ville.
Le Sanctuaire aux Cornes
Au sud-ouest et à proximité du palais de Malia, se trouve le dénommé Sanctuaire aux Cornes (1800-1700 avant J.-C.), un complexe semi-souterrain comprenant diverses salles, dont la plus importante se trouve du côté nord-est dotée d’une entrée marquée par de grandes cornes sacrées en mortier.
La nécropole de Chrysolakkos
L’ancienne nécropole palatiale de Chrysolakkos, située à 500 m au nord du palais, est un complexe funéraire comportant de petits espaces rectangulaires qui servaient de chambres funéraires. De précieuses découvertes ont été produites comme le célèbre pendentif aux abeilles d’or.
PÉRIODE ARCHAÏQUE JUSQU’À L’ÈRE ROMAINE
Site archéologique non organisé
La ville antique d’Oleros était située à l’actuel village de Meseléri (déformation de son ancien nom) d’Iérapétra. Elle appartenait aux Ierapytniens où ils célébraient une grande fête en l’honneur d’Athéna Oléria. Elle est mentionnée par St Byzance dans ses écritures. Des sépultures individuelles d’adultes dans des pithos ou d’enfants dans des jarres ont été fouillées à Meseléri Iérapétra dans le cimetière de la période géométrique tardive-orientale précoce dont des incrustations de pithos ont été relevés.
PRÉHISTOIRE
Site archéologique non organisé
Un habitat, une acropole et les vestiges d’un cimetière mycénien et géométrique ont été mis au jour à Kastellos. Des colonies étaient également implantées sur les sites de Kastria et Chalasies (1400-1070 avant J.-C.). Au MR-IIIA, la nécropole de Milatos commence à prendre forme, à l’emplacement d’Agios Fanourios sur la côte nord de la province de Mirabello. Elle abrite des tombes à chambres rectangulaires richement décorées, contenant des sépultures dans des urnes raffinées, en forme de caisson ou de bain. Les tombes à chambre de Milatos comprennent les tombes de moyenne et petite taille. Le dromos, le couloir d’accès, était rudimentaire, disposé de manière excentrique par rapport à la chambre, tandis que l’entrée des tombeaux était scellée par un mur de pierre sèches. La nécropole se rattache à la colonie post-palatiale à l’est d’Agios Fanourios, sur la colline de Kastellos.
PRÉHISTOIRE
Site archéologique non organisé
Un îlot est mentionné sur les cartes vénitiennes sous le nom de Scoglio de muflo, alors que les habitants le dénomment Agios Nikolaos en hommage à la petite église qui s’y trouve. Une vaste et florissante colonie minoenne, dotée d’un port, s’est développée sur cet îlot, lequel devint l’un des centres les plus importants de la civilisation minoenne. En tant que centre de commerce de transit, il acheminait l’obsidienne de Milos et les matières premières de l’est vers le reste de la Crète.
Dans la nécropole pré-palatiale, qui fut utilisée jusqu’au début de la période néopalatiale (jusqu’à environ 1600 avant J.-C.), les tombes de prestige étaient monumentales, bâties comme des maisons et richement décorées d’or, de pierres, de sceaux et de vase en pierre. Des tombes à multiples sépultures ont été fouillées dans la nécropole pré-palatiale de Mochlos. Certaines sépultures étaient nichées dans des abris-sous-roches ou des tombes à fosse.
PRÉHISTOIRE
Il s’agit d’un vaste complexe d’habitations à l’architecture palatiale, fondé dans une position géographique privilégiée, dont l’occupation s’étend du début de la période paléopalatiale jusqu’en 1700 avant J.-C., date à laquelle il fut détruit par un tremblement de terre, suivi d’un incendie dévastateur. Au centre du site, se dresse le rocher naturel de Charakas sur lequel ont été retrouvées des traces dédiées à la pratique cultuelle. Les bâtiments s’articulent autour d’un espace central aux usages variés. Des salles de construction mégalithique dotées de caractéristiques architecturales somptueuses ont été découvertes. La maquette en argile d’un bâtiment est une découverte remarquable, laquelle dévoile un édifice desservant deux étages avec toiture plate et corniche, les ouvertures, portes et fenêtres sont presque entièrement conservées. Au moins deux traces de sceaux ont été retrouvées sur le site, soit des débris d’argile portant des empreintes de sceaux à leur surface et scellaient à l’origine les lèvres des pithos et autres récipients, les poignées de portes et de coffres, et autres. Puis, une fois les transactions terminées, elles étaient classées dans les registres des archives et de l’administration des produits. Ces scellements démontrent le caractère prestigieux de l’installation et sa relation avec Phaistos, où un important document similaire a été découvert.
PRÉHISTOIRE
Accessible depuis divers points de l’agglomération contemporaine
Une nécropole abritant des tombes à chambre des 14ème et 13ème siècle avant J.-C. a été étudiée sur le site d’Aspropilia à Myrsisni. Les morts étaient enterrés à même le sol ou dans des larnakès et accompagnés de nombreuses offrandes. Parmi le mobilier funéraire figurent des statuettes en argile dans une posture de prière, des vases en argile et en pierre, des objets en bronze, des tritons et des perles.
PRÉHISTOIRE
Site archéologique non organisé
La colline « Fournou-Korifi » est située à proximité du village de Myros. Un vaste habitat de la période pré-palatiale (2600-2300 avant J.-C.) a été mis au jour, entouré d’un mur fortifié circulaire et doté de deux entrées. Il est constitué de six ou sept maisons contiguës, équipées de réserves, de cuisines et d’ateliers, comme celui de « l’atelier du potier » où huit tours de potiers ont été exhumés. Les habitants pratiquaient la pêche, le commerce, l’élevage et l’agriculture. Un sanctuaire domestique de la période pré-palatiale a été identifié dans le village de la colline Fournou Korifi, formé de trois pièces, intégrées dans un complexe de bâtiments. Son caractère religieux est attesté par les objets de culte et des figurines. La trouvaille la plus importante est un vase de libation, connu sous le nom de « Déesse du Myrte », laquelle représente grossièrement une figure féminine tenant un vase entre ses bras.
PRÉHISTOIRE
Site archéologique non organisé
La colonie minoenne de Pyrgos a prospéré un peu plus tardivement (2200-1500 avant J.-C.) que la colonie de Fournou Korifi. Le bâtiment le plus imposant, caractérisé comme une « maison de campagne » (« Country House » ou « Villa ») a été construit au sommet d’une colline, près de l’embouchure de la rivière Myrtos. Selon les carnets archéologiques, la « ferme », considérée comme le bâtiment remarquable du site, remplissait le rôle de centre de collection et de redistribution de la production agricole et représentait également le centre religieux local. Sur la colline escarpée du site de Myrtos Pyrgos, un imposant tombeau communautaire a été construit au cours de la période minoenne moyenne, en partie sur les ruines d’un ancien habitat.
PÉRIODE ARCHAÏQUE JUSQU’À L’ÈRE ROMAINE,
PÉRIODE BYZANTINE,
PRÉHISTOIRE
Un vaste habitat, ordonné en faubourgs, est fondé vers la fin du Minoen Moyen. La Maison I est visible depuis le village, appartenant architecturalement au type de villa minoenne. La Maison I suit les standards architecturaux de prestige avec des sols carrelés, dotée de portes et d’étages. La construction du bâtiment ainsi que de la poterie ont mis en évidence deux phases de construction datant du Minoen Moyen III/Minoen Récent I (1600 avant J.-C.). Outre la construction minoenne, cataloguée sur le site archéologique, d’autres antiquités de différentes périodes (minoenne, classique, hellénistique, romaine et paléochrétienne) ont été fouillées dans la vaste région de Nerokouros.
PRÉHISTOIRE
À l’est d’Héraklion, juste après la plaine de Vathian et sur la route nationale menant à Agios Nikolaos, se trouve Nirou Hani ou Kokkini Hani, désigné également sous le nom d’Armalydes. Il s’agit d’une villa minoenne de forme à peu près carrée desservant deux étages, dotée de 40 pièces, construite en pierre près de la mer. Lors des campagnes de fouilles, quatre impressionnantes doubles haches sacrées en bronze ont été retrouvées. Associées à l’abondance d’objets religieux découverts en état de fabrication, il semble que le site était l’atelier d’un grand prêtre minoen mettant des objets religieux à disposition des fidèles. Sur le site d’Agios Theodoros, à environ 700 m à l’ouest du palais de Niros, des traces d’un petit habitat minoen et de son port ont été identifiés. Le bâtiment a prospéré au 16ème siècle avant J.-C. et fut détruit au 15ème siècle avant J.-C. Il était constitué de deux entrées, d’une cour pavée, d’entrepôts, d’ateliers, d’un sanctuaire, d’un petit escalier et d’appartements.
PRÉHISTOIRE
Le site est situé à 150 m au nord du monastère d’Odigetria. Là, un complexe de tombes circulaires daté du Minoen Ancien avec des ajouts a été fouillé. En particulier, un ossuaire en forme de fosse, 5 salles de plan carré pour les sépultures et les offrandes, une cour pavée avec un autel bâti, une petite salle indépendante et une enceinte au N.E. ont été mis au jour. Les offrandes sont principalement datées de la période MA II-MM IB. Avec Agia Traida et Platanos, elle est reconnue comme l’une des nécropoles les plus riches de Messara.
PÉRIODE ARCHAÏQUE JUSQU’À L’ÈRE ROMAINE,
PÉRIODE BYZANTINE,
PRÉHISTOIRE
Site archéologique non organisé
Olous était l’une des cités-États les plus importantes de l’est de la Crète. L’économie de la ville, qui disposait de sa propre monnaie, reposait sur le commerce et en partie sur la piraterie. Elle conserve sa puissance économique pendant la période romaine et paléochrétienne. La localité d’Olonte présente de solides fortifications identifiées sur la colline d’Oxa et deux petites forteresses servant de poste d’observation sur les abords de la ville. Des maisons, un sanctuaire à ciel ouvert et un dépôt ont été relevés dans le centre urbain, tandis que le vaste cimetière de la ville a été exhumé dans le village environnant de Schisma.
Une nécropole de bord de mer a été dégagée abritant des sépultures dans des larnakès, dans des brancards en terre cuite, toutefois aussi dans des pithos, le tout enterré dans le sol ou dans des fosses recouvertes de végétaux. Les enterrements étaient accompagnés d’un mobilier modeste. C’est la première apparition du rite funéraire de la crémation en Crète. Il date du Minoen Récent IIIA au IIIB.
La nécropole hellénistique d’Olonte se trouvait à une distance relativement proche de la ville, non loin de l’emplacement de l’actuelle colonie côtière de Schisma, et fut fréquentée sans interruption de l’époque classique à l’époque romaine.
Il a été suggéré de situer le sanctuaire de Vritomartis à l’est de Poros, sur l’isthme de Spinalonga. Le dieu vénéré d’Olonte était Zeus Tallaeus, dans le sanctuaire duquel ont été retrouvés des textes anciens et des lois de la ville. Ce lieu de dépôt fut utilisé de la fin du 7ème au 5ème siècle avant J.-C. Il est situé à proximité de la côte rocheuse orientale de l’isthme. Il s’agissait d’un dépôt majeur, accompagné de plus petits, logés sur des plateaux entre les rochers et dans les anfractuosités du sol rocheux et la région fouillée couvre une superficie de 20m de long sur 7m de large.
Enfin, sur le site de Poros, a été découverte une basilique à trois nefs, dotée d’une niche semi-circulaire à l’Est et d’un narthex trapézoïdal à l’Ouest, situé presque au niveau de l’église principale. Les bas-côtés étaient séparés les uns des autres par des colonnades. Des tables ont été retrouvées dans certaines fondations de murs et le sol en mosaïque de la nef centrale et des morceaux de dalles en pierre au bord irrégulier furent mis au jour.
PRÉHISTOIRE
Site archéologique non organisé
La fréquentation de la grotte se situe du Paléo-palatial au début de la période Post-Palatiale. C’est l’une des rares grottes connues du IIe millénaire avant J.-C. qui n’avait pas un caractère manifestement cultuel ou essentiellement funéraire. L’agencement de la grotte était utilisé conjointement avec les cavités des grottes environnantes et recueillait les activités de stockage, d’entretien et de transformation des produits, et éventuellement de la vie saisonnière.
PRÉHISTOIRE
Site archéologique non organisé
Le cimetière à fosse le mieux conservé a été fouillé dans la région. Il semble avoir été utilisé du MA III au MR I. le cimetière était situé sur la plage de Pachia Ammos et comprenait au total 213 sépultures dans des récipients et 6 dans des larnakès enterrés directement dans le sable, la face tournée vers le bas.
PRÉHISTOIRE
Site archéologique organisé
À l’extrémité nord de la côte orientale de la Crète est installé un habitat minoen, lequel a prospéré pendant la période minoenne récente (1550-1220 avant J.-C.) et des vestiges du Minoen Ancien et du Minoen Moyen (3000-1550 avant J.-C.) ont été également mis au jour. Une reconquête a eu lieu entre 1300 et 1200 avant J.-C. La ville sans protection était densement peuplée. Une rue centrale traverse le village et les rues pavées, disposées en gradins, perpendiculaires, divisent la ville en neuf quartiers. L’excellent système de drainage s’étend à tous les quartiers. Les maisons bordant la route principale présentent des façades imposantes.
Au nord-est se trouvait le sanctuaire de Diktée Dios appartenant administrativement à la ville d’Itanos. Le culte était continu depuis l’époque géométrique (8ème siècle avant J.-C.) jusqu’à la conquête romaine. Au 6ème siècle avant J.-C. à la place du sanctuaire extérieur, fut construit un temple qui fut détruit et reconstruit à plusieurs reprises. Une stèle non inscrite du 3ème siècle après J.-C. trouvée dans la région, invoque l’hymne de Zeus Dictéen, qui est une invocation au dieu.
PRÉHISTOIRE
Site archéologique non organisé
La première phase substantielle de la colonisation est attestée par les découvertes du MMII qui indiquent la fondation d’un habitat paléo-palatiale. Poteries, vestiges archéobotaniques et archéozoologiques fournissent des informations intéressantes sur l’alimentation et l’économie locale. La découverte d’une quantité abondante d’objets tranchants couleur pourpre brisés et de poids de textiles suggère que les textiles teints étaient l’une des occupations de ses habitants. L’habitat fut détruit à la fin de la période paléo-palatiale, comme de nombreux endroits de la région. Le village néopalatial de Papadiokampos est géographiquement séparé par trois ruisseaux et divisé en 4 secteurs, dans chacun desquels un habitat a été fouillé. La caractéristique qui le différencie des autres colonies néopalatiales est la distance entre les maisons ainsi que la présence de murs qui l’entourent.
PRÉHISTOIRE
Site archéologique non organisé
Agglomération d’habitations du Post-palatiale – Période géométrique (probablement l’antique Dattalla ou la ville de Héron ou Erannos). À l’est, une nécropole de l’époque a été fouillée abritant des tombes voûtées ainsi que les dépôts d’un sanctuaire géométrique extérieur, recouvert de sols sacrificiels brunis entre les fissures des rochers. Un certain nombre d’ossements d’animaux, de riches poteries, des fragments d’artéfacts rituels et une abondance de figurines en terre cuite, principalement de bétail, une tête en argile d’homme casqué et quatre figurines en bronze, trois bovins et un oiseau ont été mis au jour dans le sanctuaire. Un foyer en argile à des fins rituelles a été fouillé près des dépôts.
PRÉHISTOIRE
Site archéologique organisé, uniquement pour les groupes, après arrangement avec le Musée archéologique de Sitia
La colonie côtière minoenne organisée de Petra Sitias était une zone occupée dès le néolithique final (3500 avant J.-C.) et surtout pendant toute la période minoenne jusqu’en 1450 avant J.-C., date à laquelle elle fut détruite, comme les autres palais minoens, suivie d’une brève reconquête vers la fin du Minoen Récent III (1400-1300 avant J.-C.). La colonie a prospéré à l’époque paléo-palatiale au cours de laquelle un bâtiment palatial central fut construit au sommet de la colline, toutefois son apogée se situe à l’époque néopalatiale avec une nouvelle phase de construction comportant de nombreuses modifications et ajouts importants.
Le complexe s’articule autour d’un important bâtiment central et occupait toute la colline. Une muraille cyclopéenne à trois tours (5x5m) a été dévoilée à son entrée. Des ensembles de maisons à deux étages, construites sur pilotis, indépendantes les unes des autres et dont l’accès se faisait par des rues pavées. Au rez-de-chaussée étaient placées les entrepôts de stockage et les ateliers, tandis que le premier étage dessert les appartements principaux. Aux 12ème et 13ème après J.-C., au sommet de la colline, se trouvait une nécropole dont un vaste ensemble de tombes est actuellement en fouilles.
PRÉHISTOIRE
Site archéologique non organisé
Le sanctuaire de Petsofas était lié à la ville minoenne de Palaikastro. Il a été fondé à la fin de la période prépalatiale jusqu’à la période néo-palatiale. Un temple sacré entouré d’une enceinte et d’un nombre considérable de figurines représentant des êtres humains ainsi que deux banquettes d’offrandes portant l’écriture en linéaire A ont été identifiés.
PÉRIODE ARCHAÏQUE JUSQU’À L’ÈRE ROMAINE,
PRÉHISTOIRE
Deuxième centre minoen le plus important après le palais de Knossos, occupant une superficie de 18 hectares. Le palais, suivant les traits caractéristiques de l’architecture minoenne, a été détruit et reconstruit à deux reprises. Après une nouvelle catastrophe vers 1700 avant J.-C., le nouveau palais n’aurait été reconstruit qu’une fois les vestiges de l’ancien bâtiment enterrés et perdura jusqu’à environ 1450 avant J.-C.
Dans l’aile ouest, la grande salle présente un intérêt particulier. Il s’agit d’une salle de style secondaire conçue en ortho marbres et un triple pilier vers la cour centrale, destinée à un usage religieux. Dans la même aile, se trouvent d’’autres salle liées au culte. La cour centrale conserve son pavage qui remonte à la période paléopalatiale (1900-1700 avant J.-C.). De l’aile est, seule une petite partie est conservée, comprenant une pièce avec des lucarnes et des bassins lustraux.
Dans l’aile nord se trouvent les « appartements royaux ». Le caractère sacré et solennel de ces appartements sont soulignés par le mur extérieur donnant sur la cour centrale, divisé en saillies et en retrait selon une disposition symétriques par rapport à l’entrée centrale à demi-colonnes, ainsi que par l’autel à gradins situé dans l’angle entre les ailes nord et ouest. Un long couloir et des cours intérieures donnent accès à une suite de pièces et à une cour plus vaste avec au centre un foyer en céramique.
Une « salle de banquet » hypostyle pouvait avoir existé à un étage donnant sur la cour centrale. Le reste de l’aile est occupé par les appartements officiels, dotés de deux pièces luxueusement construite, flanquées de lucarnes, de balcons et d’une grande cour péristyle. Outre le palais, des complexes résidentiels et un temple de la période archaïque, probablement de Rhéa, ont été fouillés au N.E. et N.D. du site.
Les précieuses découvertes du palais sont exposées au Musée d’Héraklion, tels que le célèbre disque de Phaistos, la grande collection de vases de chambre aux décorations colorées et variées et bien plus encore.
PRÉHISTOIRE
Site archéologique non organisé
PRÉHISTOIRE
Site archéologique non organisé
Le site archéologique baptisé « Plati », est situé à proximité du village toponyme sur le plateau de Lassithi. Il s’étend sur deux collines, la « Haute Epano» et la « Basse Kato» Kefali. À « Kato Kefali », lors des fouilles menées par Dawkins au début du 20ème siècle, un habitat avec trois phases d’habitation différentes a été partiellement révélé : MR I, MR III et Archaïque. À « Epano Kefali », se trouvait la plus grande colonie MM de la région, dont l’habitation semble s’être poursuivie pendant la période MR.
PÉRIODE ARCHAÏQUE JUSQU’À L’ÈRE ROMAINE,
PÉRIODE BYZANTINE
Polyrinia était l’une des cités-État les plus importantes de Crète pendant la période hellénistique, construite dans l’arrière-pays de l’actuelle province de Kissamos. Son puissant rayonnement comprenait le port Kissamos. Elle occupe une position stratégique sur les pentes d’une forteresse naturelle de 418m d’altitude.
La ville antique était cernée de murs dont la majeure partie est préservée aujourd’hui, et sur l’acropole se dresse également une forteresse byzantine.
Escaladant vers l’acropole, se trouve l’église des 99 Saints Pères, – fin du 19ème siècle après J.-C. Le temple dévoile un intérêt particulier pour sa structure de pierres anciennes et d’inscriptions datant du 3ème siècle au 1er siècle avant J.-C. D’impressionnants vestiges archéologiques d’un autel monumental ou d’un temple hellénistique du 4ème siècle avant J.-C., probablement dédié à la déesse Artémis ont été mis au jour. Les ruines d’une basilique paléochrétienne sont également visibles à l’intérieur de l’acropole. Des vestiges de temples et de sanctuaires ont également été dégagés à l’extérieur des murs.
PÉRIODE ARCHAÏQUE JUSQU’À L’ÈRE ROMAINE
Site archéologique non organisé
La cité était construite sur deux collines voisines, séparées par un ensellement, nommées « Acropole A » et « Acropole B ». La cité a prospéré de la période archaïque à l’époque hellénistique. Au sud de l’agglomération, se trouvaient des sanctuaires périurbains. Strabon relie les praissiens aux Étéocretois préhelléniques, les vrais Crétois, sur le territoire desquels Praissos tenait une position privilégiée. Comme en attestent les inscriptions, la cité connut son apogée durant la période hellénistique. Les découvertes comprennent des reliefs votifs et des figurines en argile. Sur une troisième colline, ou Acropole C, se trouvait au sud de l’Acropole A et où elle était surmontée d’un important sanctuaire, appelée la « colline de l’autel ». Au sud de cette troisième acropole, se trouvaient les cimetières de la ville.
PRÉHISTOIRE
Un ensemble d’offrandes votives a été mis au jour dans un sanctuaire à ciel ouvert, comprenant des figurines anthropomorphes, d’excellente qualité de confection, se distinguant par la forme anatomique de leurs membres et la variété des coiffures des femmes. Le nombre et la taille des sceaux représentant des scarabées « rhinocéros » (1650-1500 avant J.-C.) sont inhabituels pour les sanctuaires de cette catégorie.
PÉRIODE ARCHAÏQUE JUSQU’À L’ÈRE ROMAINE,
PÉRIODE BYZANTINE,
PRÉHISTOIRE
Site archéologique non organisé
Il faisait partie d’un ensemble portuaire beaucoup plus vaste, s’étalant jusqu’à Kampos et l’île de Panteleimon. Il s’étend sur cinq millénaires d’occupation, du Néolithique à la période vénitienne / ottomane. Les fouilles révèlent qu’il s’agissait d’un centre de production artisanale de céramique et plus tardivement de métallurgie, comme en témoigne la découverte de fours. L’emplacement du port semble revêtir une position primordiale le long de la côte centre-ouest du golfe de Mirabello.
PÉRIODE ARCHAÏQUE JUSQU’À L’ÈRE ROMAINE,
PRÉHISTOIRE
Site archéologique non organisé
L’île de Psira se trouve sur la côte orientale du golfe de Mirabello. Elle connut une forte colonisation au cours de deux périodes historiques, l’Âge du bronze minoen et la période byzantine primitive. À l’est de l’île, un village datant de la période pré-palatiale jusqu’à la période néo-palatiale a été fouillé, dont une partie a ensuite été occupée par une colonie romaine. La colonie minoenne présente les caractéristiques du commerce maritime avec les autres peuples de la Mer Égée, lequel s’est poursuivi jusqu’à l’époque romaine. Des recherches sous-marines dans la région ont mis au jour des porteries datant de 1700 avant J.-C. Il semble qu’il s’agit de la seule épave minoenne connue et fouillée au large de Psira contenant une cargaison d’amphores et de vases. La nécropole se distingue par la diversité des tombes. Elles peuvent être en mur maçonné en forme de caisson, des petites tombes en pierre, des édifices funéraires ou des jarres. Les enterrements étaient collectifs, comme de coutume dans les cimetières minoens. Les études sur la poterie ont fourni des informations précieuses sur les routes commerciales et maritimes et sur la production locale du 5ème au 9ème siècle.
PRÉHISTOIRE
Οργανωμένος αρχαιολογικός χώρος με χώρο στάθμευσης, εκδοτήριο εισιτηρίων, καφετέρια, υποδομές ΑΜΕΑ, χώρους υγιεινής. Προσβάσιμος με σύντομη ανηφορική πεζοπορία
La Grotte de Psychrou a été identifiée dès le début des recherches comme la Grotte de l’Antre Dikté (« Dikteon Antron »). Selon la mythologie, elle est connue comme le lieu légendaire de la naissance de Zeus où il était caché dans cette grotte par sa mère Rhéa pour le protéger de son père Cronos, dévoreur d’enfants. Pendant une très longue période allant de 1800 avant J.-C. au 7ème siècle avant J.-C., elle représentait l’un des lieux de culte les plus importants de Crète. Des pèlerins originaires de la région mais aussi d’au-delà des frontières venaient rendre hommage à la divinité vénérée et déposer leurs offrandes. Dans la grotte, ont été retrouvées des figurines en bronze humaines à l’image des fidèles eux-mêmes dans des postures de culte caractéristiques, des outils en bronze, des couteaux, des ciseaux, des rasoirs, des lames, des sceaux et des boucles.
PRÉHISTOIRE
Site archéologique non organisé
On compte deux nécropoles dans la région, à Mantalia et Mantalia Kefala ou Ammoudoplaka, datant de la période Minoen Ancien à la période orientale (1070-600 avant J.-C.). La première est constituée de tombeaux sculptés à chambre avec un dromo, couloir d’accès, et la seconde bâtie en voûte.
PRÉHISTOIRE
Site archéologique non organisé
En 1954, Nikolaos Platon, alors surintendant des antiquités, dans le cadre des recherches dans l’est de la Crète sous la tutelle de la Société archéologique, a mené une petite fouille dans une grotte funéraire à l’emplacement « Stefanoulis » ou « Skistra » près d’Agios Stefanos et a mis au jour une dizaine d’artéfacts datant de la période protogéométrique.
Selon les données disponibles, le lien entre la grotte funéraire et l’habitat n’est pas mis en évidence.
PRÉHISTOIRE
Site archéologique non organisé
Sur la colline de Koufota dans la plaine d’Agia Fotia Sitia, situé à 350 mètres de la nécropole du même nom, un bâtiment de plan rectangulaire d’une superficie de 600m², comprenant 38 pièces, organisé autour d’une cour centrale et une entrée par l’ouest, a été fouillé. Le bâtiment date de la période du Minoen Moyen A-I (environ 2000-1900 avant J.-C.). Il est entouré d’un mur, ce qui le rend remarquable jusqu’à présent pour les données minoennes. Le bâtiment principal regroupe huit logements, chacun composé de deux ou trois pièces avec portes intérieures donnant accès à la cour centrale. Au sud, un bâtiment circulaire a été mis au jour, probablement un grenier. Située sur la plage du village d’Agia Fotia Sitias, c’est la plus grande nécropole mise au jour en Crète. On y trouve deux types de tombes, les tombes à fosse simple et les tombes primitives à chambre constituant la majorité des cas.
PÉRIODE ARCHAÏQUE JUSQU’À L’ÈRE ROMAINE,
PRÉHISTOIRE
La villa royale ou petit palais minoen de la Sainte Trinité, ainsi dénommée par les archéologues italiens qui l’ont découverte au début du siècle dernier, fut construite vers 1600 avant J.-C. sur une colline et constitua l’un des monuments les plus importants de l’architecture minoenne, attesté par les trésors archéologiques découverts. Il semble qu’elle est servie de résidence d’été au roi de Phaistos, tandis que d’autres fouilleurs suggèrent qu’elle ait été utilisée par le haut dignitaire de Phaistos après la destruction du palais ou tout simplement fréquentée vu sa proximité au palais de Phaistos. Elle se compose de deux bâtiments formant un L irrégulier. Bien qu’elle n’ait pas les standards architecturaux de prestige de Phaistos et de Knossos, elle présente tous les traits caractéristiques d’une architecture palatiale. Le complexe se caractérise d’une élégance particulière et d’une décoration exceptionnelle.
La villa royale fut érigée vers le 16ème siècle avant J.-C. (Minoen Récent IA). Après la destruction des palais (1450 avant J.-C.), une villa de type « mycénien » fut construite jouxtant le côté nord de la villa. À l’époque géométrique (8ème siècle avant J.-C.), la villa était un lieu de culte. Un sanctuaire dédié à Zeus Belchanos fut érigé à l’époque hellénistique (4ème-1er siècle avant J.-C.)
PÉRIODE ARCHAÏQUE JUSQU’À L’ÈRE ROMAINE,
PÉRIODE BYZANTINE,
PRÉHISTOIRE
Le sanctuaire est situé sur le versant sud du Mont Dikté, plus précisément sur la montagne Égée à 1130 m d’altitude. La source dans la région du sanctuaire a été le facteur principal de son implantation, loin des centres résidentiels de l’Antiquité, ainsi que des établissements modernes.
Les vestiges architecturaux représentent 13 programmes de construction superposés qui, avec leur reconstructions et réparations, couvrent la période allant de 2000 avant J.-C. au 7ème siècle. La première grande période de prospérité du sanctuaire est contemporaine des anciens palais de Crète minoenne (19ème-17ème siècle avant J.-C.). La deuxième et significative période de prospérité du sanctuaire coïncide avec l’ère des nouveaux palais (16ème-14ème siècle avant J.-C.). Le même espace extérieur de l’enceinte, mais plus réduit, se déroulait le culte à ciel ouvert, dans la période post-palais (14ème-13ème siècle avant J.-C.), lorsque l’habitat répondant aux besoins fonctionnels était également réduit en une seule pièce.
La forme bipolaire – bâtiment couvert et espace extérieur architecturé – caractérise le sanctuaire et le 1er millénaire. La formalité du culte change à la fin de la période d’exploitation du sanctuaire (3ème siècle avant J.-C. – 7ème siècle après J.-C.). L’accomplissement des rites a été transféré des espaces extérieurs vers des bâtiments couverts (=C-D) qui étaient en activité pendant les périodes hellénistiques et gréco-romaine (3ème siècle avant J.-C. – 3ème siècle après J.-C.). Le culte dans un espace couvert est également exigé par les temples paléochrétiens (4ème – 7ème siècle après J.-C.)
PRÉHISTOIRE
Site archéologique non organisé
Sur le site de Kefali, communément appelé « Boufos », a été mis au jour un habitat minoen d’égale importance à celui de Malia. À l’apogée de Malia (2 000 – 1 750 avant J.-C.), Kefali était une humble colonie, ne pouvant s’élever au triomphe de Malia et de son majestueux palais. Vers 1750 avant J.-C., la colonie semble avoir pris de l’ampleur. Sur le flanc nord de la colline, se trouve la nécropole qui fut fréquentée depuis la période pré-palatiale (vers 2500 avant J.-C.) jusqu’au début de la période néopalatiale (vers 1 750 avant J.-C.
PÉRIODE ARCHAÏQUE JUSQU’À L’ÈRE ROMAINE
Site archéologique non organisé
Un impressionnant dépôt constitué de nombreuses trouvailles, principalement des figurines et des tuiles en relief du 7ème siècle avant J.-C. a été fouillé dans la ville de Sitia. D’après le type de découvertes, nous pouvons conclure qu’il appartenait à un sanctuaire dans lequel était vénérée une divinité féminine de la fertilité et de l’euphorie. À l’étude des différentes figurines, on peut distinguer des influences d’Égypte et de la Mésopotamie.
PRÉHISTOIRE
Site archéologique non organisé
Deux tombes à chambre ellipsoïdale ont été mises au jour à Farmakocephalos, contenant un certain nombre d’offrandes : des vases en argile, des objets en bronze, des pierres de sceau, des perles en terre cuite. La tombe A renfermait une chambre elliptique qui fut utilisée pour un ensemble de huit sépultures. La tombe B était plus vaste (2,30 m de diamètre), et son dromo, le couloir d’accès, était creusé sur une longueur de 3 m et contenait probablement huit sépultures. Comme en attestent les découvertes, les tombes sont datées de la période MR IIIA – IIIB.
PÉRIODE BYZANTINE
Οργανωμένος αρχαιολογικός χώρος με εκδοτήριο εισιτηρίων, καφετέρια, υποδομές ΑΜΕΑ, χώρους υγιεινής
Κλειστά τους χειμερινούς μήνες (1η Νοεμβρίου – 31 Μαρτίου).
Ο χώρος είναι επισκέψιμος κατόπιν συνεννόησης για ομάδες επισκεπτών.
Η επίσκεψη στο μνημείο εξαρτάται από τις καιρικές συνθήκες και τα δρομολόγια των πλοιαρίων που εκτελούν τις μεταφορές στο νησί.
Spinalonga est une petite île rocheuse aride, d’une superficie de 8,5 ha, située à l’embouchure du port naturel d’Élounda, préfecture de Lassithi qui, grâce à sa forte position stratégique, a joué un rôle défensif important et a endossé plusieurs vies au fil du temps. Pendant l’Antiquité, une forteresse avait été érigée afin de protéger la ville d’Olonte. À la fin du 16ème siècle, les Vénitiens construisirent une puissante forteresse laquelle était l’une des places fortes les plus importantes et des mieux défendues de la Méditerranée. Le projet de construction fut confié à l’ingénieur Genese Bressani et les travaux commencèrent en 1579. La première phase de construction dura jusqu’en 1586. Des réparations et des ajouts furent apportés à la forteresse avant et pendant la guerre de Crète (1645-1669).
Avec le traité de la reddition de Handaka en 1669, Spinalonga fut l’une des places que les Vénitiens purent conserver. En 1715, après un dernier assaut, l’îlot se rendit aux Turcs. Les termes du traité laissaient la garnison vénitienne partir librement tandis que les quelque 600 habitants furent emprisonnés. À partir de 1715, les musulmans s’installèrent à Spinalonga et bâtirent leurs maisons sur les fondations des édifices vénitiens. En 1903, pendant l’État crétois, la création d’une léproserie fut instaurée sur l’île et, en 1904, les 251 premiers lépreux arrivèrent à Spinalonga. Initialement, la léproserie était réservée aux crétois, puis en 1913, après l’union de la Crète au Royaume de Grèce, tous les lépreux de la Grèce furent déportés sur l’île. En 1957, à la fermeture de l’hôpital, l’île cesse de fonctionner comme léproserie et devint inhabitée.
PRÉHISTOIRE
Site archéologique non organisé
Un cimetière post-palatial a été exhumé, comprenant des tombes à chambre creusées dans la roche tendre. La forme des chambres funéraires était irrégulièrement circulaire. La majorité des tombes étaient relativement de petite taille et on accédait au dromo par le côté sud. Peu de trouvailles ont été découvertes dans les tombes, essentiellement de la poterie, quelques votives en verre et deux bracelets de cheville.
PRÉHISTOIRE
Site archéologique non organisé
Au Sommet d’une colline escarpée, le sanctuaire sommital appartenant à la période néopalatiale (1700 -1450 avant J.-C.), renferme des figurines en abondance anthropomorphes et d’animaux en terre cuite et en bronze, des plaques d’or, des sceaux représentant des scarabées rhinocéros, des prismes représentant des bateaux à coques et des banquettes en pierre d’offrandes. Le sanctuaire de Traostalos et celui de Viglia sont reliés à la cité minoenne de Kato Zakros.
PRÉHISTOIRE
Site archéologique non organisé
Des campagnes de fouilles ont été menées dans la grotte de Trapeza, l’actuel Kronion, et semble avoir été habitée pendant la période Néolithique tardif au MAI. Plus tardivement, au MAII-ΜΜΙ, ce fut le lieu de sépulture du village environnant Kastello. À vingt mètres à l’est de la grotte de Trapeza, les restes d’un sarcophage ont été identifiés dans un rocher, contenant trois sépultures, des vases en argile et des mosaïques. Les sépultures remontent au MR IIIA. Il est fort probable qu’il y ait d’autres tombes dans la région.
PÉRIODE ARCHAÏQUE JUSQU’À L’ÈRE ROMAINE,
PRÉHISTOIRE
Tylissos était une cité minoenne qui s’est développée entre 1650 et 1450 avant J.-C. dans un emplacement stratégique près du versant oriental du Mont Psiloritis. Trois maisons ont été identifiées à Tylissos, désignées comme Maisons A, B et C. Leur architecture est considérée comme l’une des plus impressionnantes de la Crète minoenne, à l’égal du reste des grands palais. La maison A est la mieux conservée desservant deux étages dotée d’une cour centrale, des appartements et des entrepôts contenant des jarres. La maison B contenait des trouvailles très anciennes et la maison C possédait un hall doté d’un puit de lumière et un système d’approvisionnement en eau et d’évacuation des eaux. Tylissos fut détruite en 1450, mais reconstruite et prospéra jusqu’en 1200. Au-dessus des bâtiments minoens, d’autres bâtiments historiques ont été fouillés.
PRÉHISTOIRE
Site archéologique non organisé, les visites sont possibles sur arrangement avec l’Éphorie des antiquités de Lassithi.
Vasiliki est l’une des premières colonies minoennes, dotée d’un aménagement urbain qui épouse les pentes et le sommet d’un coteau, non loin de la colonie minoenne de Gournia. Elle s’est épanouie pendant la période pré-palatiale (2600-2300 avant J.-C.) et doit sa prospérité grâce à sa position stratégique et à la plaine fertile de la région. Un imposant bâtiment est identifié, dont une partie est un lieu sacré datant des Siècles Obscurs (1200-1050 avant J.-C.). Des tables accolées au mur, un foyer et une structure centrale en pierre agrémentée d’une pierre sacrée « vaitylo », un bétyle, ont été retrouvés.
PÉRIODE ARCHAÏQUE JUSQU’À L’ÈRE ROMAINE,
PRÉHISTOIRE
Site archéologique non organisé
La première occupation du site remonte à la période Paléo-palatiale (2100-1700 avant J.-C.) et la seconde durant la période Post-palatiale jusqu’au début de la période orientale (12e-8e siècle). Une colonie a été fouillée au sommet de la colline rocheuse, laquelle, à son apogée, aurait occupé une superficie de 15 à 18 hectares. Des sites d’habitations, toisant cours, routes, entrepôts et sanctuaires ont été identifiés. De nombreuses tombes de différents types ont été explorées tant sur la colline que dans la zone plus étendue.
PÉRIODE ARCHAÏQUE JUSQU’À L’ÈRE ROMAINE,
PRÉHISTOIRE
L’emplacement sur le Sommet d’Agios Pneuma à Réthymnon a été identifié comme étant le Sanctuaire du Sommet, duquel proviennent une quantité considérable de figurines et de céramiques. D’après les découvertes archéologiques, la présence humaine est attestée bien avant l’utilisation de l’espace comme sanctuaire. Il existe des traces d’habitation datant de la période néolithique finale (4000-3200 avant J.-C.), toutefois la majorité des objets appartient au début de la période néopalatiale. Il existe également une présence limitée de céramiques de la période MRIII B et C (1350-1000 avant J.-C.), soit la fin de la période minoenne laquelle est associée à la présence mycénienne en Crète. Il n’est cependant pas certain si, à la fin de l’âge du Bronze final, l‘occupation humaine est liée à une continuité des phénomènes cultuels ou si elle est simplement liée à l’habitation à la même époque autour de la colline, comme le révèlent les fouilles terrestres. La présence humaine se prolonge aux périodes protogéométrique et archaïque puis disparaît.
PRÉHISTOIRE
La première phase de l’important habitat d’Amalevri date de 2600 avant J.-C. et son occupation se prolonge tout au long de l’époque minoenne. Sur les deux collines, de vastes bâtiments à un ou deux étages avec des particularités architecturales et de construction élaborée ont été mis au jour. L’atelier à ciel ouvert pour la production d’huiles aromatiques découvert sur la colline de Tsikouriani et datant d’environ 2100-2000 avant J.-C. est d’un intérêt particulier. Les foyers et les feux, les fosses à déchet, les outils en pierre et les artefacts en terre cuite à usage particulier, contenant des traces calcinées, dues à un contact prolongé avec le feu, confirment l’existence d’un artisanat organisé. Des coupes micellaires miniatures suggèrent une utilisation comme unités de mesure, tandis que les nombreuses lames d’obsidienne semblent être associées à la coupe et hachage de plantes aromatiques, comme les rhizomes d’iris. L’unité artisanale d’Amalevri en démontre l’existence dès 2000 avant J.-C. laquelle développa la parfumerie en Crète.
PÉRIODE ARCHAÏQUE JUSQU’À L’ÈRE ROMAINE
Site archéologique non organisé
Sur la péninsule de Trachilos, dans la région de Xerokampos, se trouvait un sanctuaire et les ruines d’un ancien village fortifié ont été mises au jour sur le site de Farmakokefalo xerokampo, supposé s’identifier à l’Ampelo antique. Au cours des campagnes de fouilles, un ensemble de bâtiments faisant partie d’une colonie ont été mis au jour. La majorité dispose de pièces avec sols en pisé, cheminées et espaces extérieurs. Les trouvailles datent du début du 4ème au début du 1er siècle avant J.-C. Dans la région de Farmakokephalos, les poteries de l’époque romaine sont abondantes.
PRÉHISTOIRE
Site archéologique non organisé
PRÉHISTOIRE
Site archéologique organisé avec aire de stationnement, guichet pour l’achat de tickets, infrastructures pour personnes handicapées, WC et boutique.
Le palais desservait au moins deux étages, comme en témoignent l’existence de cinq volées de marches, la solide construction des murs des appartements du rez-de-chaussée ainsi que les blocs de pierre retrouvés dans les ruines. Le palais était ordonné de la même façon que les autres grands palais de la Crète. Son agencement architectural est similaire aux autres grands palais de la Crète. L’ensemble du complexe est constitué d’une cour centrale d’environ 30x12m entourée de quatre ailes. Le palais fut détruit par un incendie à la fin de la période néopalatiale (vers 1450 avant J.-C.), sans être réoccupé. Le village minoen se développe autour du palais. Il s’étirait vers les deux collines rocheuses voisines, la colline nord-est et sud-est, connue sous le nom de la colline d’Agios Antonios. Les deux régions sont reliées par les spectaculaires gorges, communément appelées « Les gorges des Morts ». Le village se compose de blocs de construction, toisés par des rues pavées. Il date de la période paléo-palatiale et fut entièrement détruit avec le palais vers 1400 avant J.-C. Certains édifices furent réoccupés vers 1300, puis finalement abandonnés. À l’intérieur des gorges, connues sous le nom « Les gorges des Morts », de nombreuses grottes et abris-sous-roches, avaient été utilisés pour des sépultures depuis la période pré-palatiale jusqu’à l’époque géométrique.
Le site de Pelekitas est localisé sur une colline au nord-est du palais de Zakros, au nord de la baie. Au sud-ouest, se trouve à proximité la grotte de Pelekita, également connue sous le nom de Sykospillio. C’est l’une des plus longues grottes de Crète mesurant 310m et d’une superficie d’environ 4 500 m². La grotte resta essentiellement fréquentée du néolithique au Minoen Moyen comme lieu d’habitation.
PÉRIODE ARCHAÏQUE JUSQU’À L’ÈRE ROMAINE,
PÉRIODE BYZANTINE,
PRÉHISTOIRE
Le palais de Zominthos est un centre minoen unique, religieux, économique et productif, situé à 1200 m d’altitude, parfaitement organisé, avec de nombreux espaces religieux, doté d’ateliers de transformation des matières premières et de fabrication d’objets, tel que l’atelier de céramique avec le four adjacent et le four pour la chaudronnerie, de grandes aires de stockage, comme en témoignent les jarres servant à conserver les produits de montagne, dont les fameuses herbes du Mont Psiloritis, mais également la laine. Mais, principalement, le bâtiment labyrinthique lui-même et les objets rituels mis au jour démontrent son importance et son rôle religieux pendant des siècles, consacré au culte de Zeus.
Fondée à mi-chemin entre Knossos et Ideo Andros, Zominthos était pour les Minoens le lieu de substitution lorsque les conditions météorologiques ne permettaient pas de se rendre à la grotte sacrée. Son habitation continue depuis l’époque minoenne jusqu’à l’époque vénitienne et malgré les nombreuses modifications et pillages successifs, elle conserve de nombreux éléments qui confirment sa grande puissance.
PRÉHISTOIRE
Site archéologique non organisé
Une vingtaine d’espaces/pièces sont conservés, s’étendant sur cinq niveaux successifs en gradins, épousant la pente de la colline. Les pièces communiquaient entre elles par des escaliers ou des niveaux inclinés. La plupart servait d’entrepôt de stockage ou d’ateliers. La ferme connut une brève période d’habitation pendant la période néopalatiale (1700 avant J.-C. – 1580 avant J.-C.) et a probablement été détruite par un tremblement de terre. Pendant la période géométrique, il semble qu’elle fut réoccupée.






